David Rachline (RN), maire de Fréjus et vice-président du Rassemblement national, comparaît ce mardi 30 septembre devant le tribunal correctionnel de Draguignan pour "prise illégale d'intéręts". L'élu de 37 ans est soupçonné d'avoir illégalement perçu 24 000 euros de rémunération annuelle brute entre 2017 et 2020.
Les accusations portent sur sa nomination à la présidence de deux sociétés d'économie mixte : Fréjus Aménagement et Gestion du port de Fréjus. Selon les enquęteurs, le conseil municipal du 19 octobre 2017 a validé ces nominations dans des conditions douteuses, sa simple présence dans la salle ayant pu influencer le vote.
Stratégie de défense
Sud Ouest rapporte que la défense de Rachline s'appuie sur un rapport de la Chambre régionale des comptes qui n'a trouvé aucune infraction pénale dans la gestion de la ville. L'élu, candidat à sa réélection, conteste formellement les accusations portées contre lui.
Le parcours politique de Rachline illustre une ascension fulgurante selon Sud Ouest : conseiller municipal à 20 ans, maire et sénateur à 26 ans, puis vice-président du RN à 37 ans. Cette trajectoire en fait l'une des figures montantes de l'extręme droite française.
Distance du parti
Libération révèle que le Rassemblement national prend désormais ses distances avec son vice-président, décrit en interne comme "Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom". Cette mise à l'écart témoigne de l'embarras du parti face aux ennuis judiciaires de l'un de ses cadres.
Sud Ouest indique qu'une enquęte distincte pour corruption vise également Rachline, suite aux révélations du livre "Les Rapaces" évoquant des enveloppes d'argent liquide et des marchés truqués. Ces multiples procédures fragilisent la position de l'élu varois.
Sources utilisées : "Libération", "Sud Ouest" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.





