Le pouvoir s'effondre au Népal où la police a ouvert le feu sur les manifestants, causant la mort de 19 personnes et plus de 400 blessés. La crise s'est intensifiée depuis les protestations contre le blocage des réseaux sociaux ordonné le 4 septembre et la corruption généralisée.
La démission mardi du Premier ministre KP Sharma Oli, âgé de 73 ans et présent depuis 60 ans dans la vie politique népalaise, n'a pas apaisé la révolte. Des centaines de manifestants en colère ont incendié le Parlement au cœur de Katmandou malgré le couvre-feu instauré.
Escalade de la violence
Des groupes de jeunes protestataires se sont emparés des armes à feu de policiers chargés de protéger le complexe gouvernemental. Le domicile du Premier ministre a également été incendié, tandis que les manifestants ciblaient systématiquement les biens de politiciens et les bâtiments gouvernementaux.
D'après Le Monde, l'armée népalaise a été déployée avec des chars et des véhicules blindés pour reprendre le contrôle de Katmandou. Cette intervention militaire marque une escalade majeure dans une crise qui a évolué en 24 heures d'une protestation étudiante à une révolte généralisée.
Blocage des réseaux sociaux au cœur de la crise
Selon Le Monde, 26 plateformes de réseaux sociaux spécifiques ont été bloquées, incluant Facebook, YouTube, X, Instagram, WhatsApp, Signal et WeChat. Cette restriction massive des communications a déclenché la colère initiale qui s'est transformée en soulèvement contre la corruption.
D'après Le Monde, l'aéroport de Katmandou restera fermé jusqu'à 18h00 heure locale avec tous les vols internationaux suspendus. Cette fermeture prolongée illustre l'ampleur du chaos qui paralyse la capitale népalaise.
Appels au dialogue
Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, s'est dit « consterné par l'escalade de la violence » et a appelé au dialogue. Le président Ramchandra Paudel a exhorté mardi soir « tout le monde, y compris les manifestants, à coopérer pour une résolution pacifique ».
Balendra Shah, maire de Katmandou âgé de 35 ans et ancien rappeur élu en 2022, émerge comme une figure clé de la transition selon Le Monde et 20minutes. Il a appelé sur Facebook les gens à « faire preuve de retenue » tout en invitant la jeune génération à « prendre les ręnes du pays ».
L'Inde voisine surveille attentivement la situation, le Premier ministre Narendra Modi déclarant que « la stabilité, la paix et la prospérité du Népal sont d'une importance capitale pour nous ». L'avenir politique du pays demeure incertain alors que la violence se poursuit malgré les appels au calme.
Sources utilisées : "Le Monde", "20minutes" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.
