40 000 emplois auto perdus : l'industrie française accuse Bruxelles

upday.com 5 godzin temu
Illustration symbolique du débat entre automobile traditionnelle et transition énergétique. (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

La Journée de l'automobile française, organisée ce mardi à Paris, a donné lieu à un ton alarmiste. Luc Chatel, président de la Plateforme automobile française (PFA), a dressé un constat cinglant : « La France est devenue un petit pays automobile. » Le secteur traverse une crise sans précédent, attribuée par les industriels aux réglementations européennes sur l'électrification.

Les chiffres présentés par Luc Chatel illustrent l'ampleur de la crise. « Elle a perdu un quart de son marché par rapport à l'avant Covid, un million de véhicules en production et 40 000 emplois », a-t-il déclaré lors de l'événement à la Porte de la Villette. Le secteur automobile français accuse un recul majeur depuis la pandémie.

Antonio Filosa, directeur général de Stellantis, a pointé directement les responsabilités européennes. « Le problème, c'est qu'en Europe nous avons créé une réglementation qui ne reflète absolument pas l'orientation du marché, et c'est la raison pour laquelle nous avons perdu trois millions de véhicules et énormément d'emplois depuis la pandémie de Covid », a-t-il affirmé. L'Europe entière subirait les conséquences de politiques inadaptées.

Appel à une réforme urgente

Le patron de Stellantis a réclamé de « changer radicalement et de toute urgence la réglementation européenne sur l'électrification ». Au-delà des 40 000 emplois déjà perdus, 75 000 postes supplémentaires seraient menacés dans les dix prochaines années. L'industrie automobile réclame une révision immédiate des orientations réglementaires européennes.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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