Un journaliste d'Al-Jazeera arręté : critiquait Assad et les islamistes

upday.com 2 godzin temu
Le journaliste syro-américain Eiad Charbaji a été arręté dimanche à Damas (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

Les autorités syriennes ont arręté dimanche le journaliste syro-américain Eiad Charbaji à Damas, l'accusant d'avoir «provoqué des tensions confessionnelles» suite à une publication sur Facebook. Sa famille et une association de journalistes ont annoncé l'arrestation lundi, sans avoir reçu de nouvelles depuis sa détention au siège de la police criminelle. L'affaire relance les inquiétudes sur la liberté d'expression en Syrie, où des accusations vagues servent d'outils d'intimidation contre les voix critiques.

Charbaji travaille au bureau de la chaîne al-Jazeera à Washington. Un membre de sa famille a révélé: «Eiad a été arręté dimanche et nous sommes depuis sans nouvelles.» Les autorités syriennes n'ont fait aucun commentaire sur cette arrestation.

Les autorités ont déposé une plainte contre le journaliste à son arrivée à Damas le 7 décembre, reposant sur une vidéo Facebook publiée il y a environ cinq mois. Dans cette vidéo, Charbaji critiquait «la génération qui a grandi à Idleb dans une atmosphère confessionnelle sunnite». Idleb, dans le nord-ouest syrien, était le dernier bastion rebelle et l'origine de la coalition islamiste qui a pris le pouvoir.

Critique du régime et des nouveaux maîtres

Eiad Charbaji s'était opposé ouvertement au régime de Bachar al-Assad, mais critiquait également les islamistes qui ont renversé le dirigeant il y a environ un an. Ses critiques des nouvelles autorités lui ont valu des messages de haine et des menaces de mort sur les réseaux sociaux. Après une parade militaire tenue le 8 décembre à Damas, il avait déclaré: «Je n'ai pas senti que c'était l'armée de mon pays, beaucoup de slogans religieux et des chants jihadistes.»

L'Association des journalistes syriens a appelé à «préserver la liberté d'expression et protéger les journalistes contre les poursuites liées à leurs opinions professionnelles». L'avocat et militant des droits de l'homme Michel Chamas a souligné: «La détention d'un journaliste, męme pour un jour, constitue une arrestation effective.»

Le journaliste Hazem Dakel, ami de Charbaji, a dénoncé le fait que «les accusations vagues de +menace à la paix civile+ et +d'incitation au sectarisme+ servent d'outils d'intimidation». La presse syrienne a subi des décennies de censure stricte sous la famille Assad, et une loi sur les crimes informatiques restreignant les libertés reste en vigueur dans le pays.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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