L'acteur britannique Terence Stamp s'est éteint dimanche 17 août à l'âge de 87 ans, a annoncé sa famille dans un communiqué officiel. Figure emblématique du cinéma britannique, il avait marqué plusieurs générations grâce à ses rôles iconiques, notamment celui de l'ange rédempteur dans « Théorème » de Pier Paolo Pasolini.
Icône du Swinging London des années 1960, Stamp avait également reçu le prix d'interprétation à Cannes pour « L'Obsédé » de William Wyler. Né le 22 juillet 1938 à Londres, l'acteur était issu d'une famille ouvrière.
Des origines modestes
Il était l'aîné de trois frères, dont l'un devint manageur du groupe rock The Who. Son père, décrit comme un « beau gosse », pelletait le charbon dans la chaudière d'un remorqueur et désapprouvait le choix de carrière de son fils.
« Les gens comme nous ne font pas ce genre de choses », lui avait-il déclaré. Terence Stamp venait d'un milieu où « la décence voulait que l'on cache ses émotions » et était d'un tempérament « désespérément mélancolique ».
Les premiers pas au cinéma
Malgré ces obstacles, il avait débuté en 1962 dans « Le Verdict » de Peter Glenville, parrainé par Simone Signoret et Laurence Olivier. Ce dernier lui avait conseillé de moduler sa voix à l'accent cockney.
C'est dans « Billy Budd » de Peter Ustinov, la męme année, qu'il marqua véritablement les esprits. Il y incarnait un matelot accusé de fomenter une révolte contre le maître d'équipage.
Un visage d'innocence
Le réalisateur Peter Ustinov estimait qu'il était « urgent de filmer son visage pur avant qu'il perde son innocence ». Cette performance avait établi sa réputation d'acteur au physique saisissant et au talent indéniable.
Son décès marque la disparition d'une figure majeure du cinéma britannique, qui avait su s'imposer malgré ses origines modestes et son tempérament mélancolique.
Sources utilisées : "AFP" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.