Des températures extręmes ont été relevées en Ariège ce lundi 11 août, dépassant pour la première fois le seuil des 40°C avec un pic historique de 41,2°C à Cérizols. Cette valeur pulvérise le précédent record départemental de 39,9°C enregistré le 24 août 2023 au męme endroit.
L'Ariège rejoint ainsi une France en surchauffe qui vit sa 51ème canicule officielle depuis 1947, selon BFM TV. D'après Ouest-France, 78 départements restent sous vigilance ce mardi, dont 14 en alerte rouge dans un épisode qui a débuté le 8 août.
Validation des mesures historiques
"C'est la première fois qu'on a ces valeurs depuis que les relevés existent", confirme Axel Roy, prévisionniste à Météo-France basé à Foix. Les stations de référence Saint-Girons et Cérizols, en activité depuis les années 1950 et 1980, garantissent la fiabilité de ces mesures exceptionnelles.
Une température encore plus élevée de 41,8°C a été signalée au Mas-d'Azil par la page Météo09, mais n'est pas officialisée. Le positionnement de cette station dans un jardin proche des habitations fausse les relevés selon Météo-France.
Contrastes géographiques marqués
L'altitude tempère nettement la chaleur avec seulement 27,2°C relevés au Plateau de Beille à 1800 mètres, bien loin des 30,2°C du record de juillet 2023. Cette différence illustre comment l'air chaud reste concentré en basse couche sans affecter les reliefs pyrénéens.
Comme le rapporte Le Parisien, cette canicule s'inscrit dans une accélération préoccupante : les températures de 40°C sont passées de "quasiment jamais" entre 1950-2000 à des occurrences systématiques annuelles depuis 2015. L'année 2019 avait compté 72 épisodes de cette intensité sur l'ensemble du territoire.
Évolution et perspectives
Le pic de chaleur est passé avec un rafraîchissement relatif attendu mercredi et jeudi, perdant 2 à 3 degrés selon les prévisions. Des orages avec des rafales jusqu'à 85 km/h devraient apporter un répit temporaire avant une nouvelle hausse ce week-end.
D'après Le Parisien, un rapport de Météo-France de mars 2025 projette que des températures de 50°C pourraient devenir "possibles" en France dès 2050. Cette perspective place les records actuels dans un contexte climatique en transformation rapide, où la canicule de 2003 et ses 15 000 décès reste la référence des politiques de prévention.
Sources utilisées : "AFP", "BFM TV", "Ouest-France", "Le Parisien" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.
