Emmanuel Macron a condamné les menaces de mort visant les magistrats après la condamnation de Nicolas Sarkozy. Le président réclame des poursuites contre les auteurs de ces intimidations tout en rappelant que « la présomption d'innocence comme le droit au recours doivent toujours ętre préservés ».
Trois jours après sa condamnation, Nicolas Sarkozy s'est longuement expliqué dans le Journal du Dimanche. L'ancien président ne se présente plus comme un accusé mais comme un condamné attirant l'attention sur les incohérences du jugement.
Critiques du jugement
Le verdict prononce une peine lourde malgré l'abandon de trois des quatre chefs d'accusation initiaux. Le chef de « financement illégal » de la campagne de 2007, pourtant point de départ de cette longue instruction, a été abandonné.
Une « exécution provisoire » immédiate a été prononcée sans qu'existent les motifs habituels qui justifient cette mesure. Cette combativité reste le trait le plus caractéristique de la personnalité de l'ancien président.
Menaces contre les magistrats
Les trois juges impliqués dans l'affaire Sarkozy ont reçu des menaces, comme le confirme franceinfo. Cette situation s'inscrit dans un contexte préoccupant où 600 magistrats sur 9 000 ont fait face à des menaces ou violences en 2024 selon franceinfo.
Position présidentielle mesurée
Emmanuel Macron évite soigneusement de commenter directement la sanction frappant son prédécesseur. Sa communication se concentre exclusivement sur la défense des institutions démocratiques face aux intimidations.
Le président maintient un équilibre délicat entre la condamnation ferme des menaces et la réaffirmation des droits fondamentaux de la défense. Cette position illustre la tension institutionnelle autour de cette affaire judiciaire majeure.
Sources utilisées : "Le Figaro", "Journal du Dimanche", "franceinfo" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.






