Le Premier ministre menace de démissionner, le déficit atteint 5,4%

upday.com 3 godzin temu
Symbole des institutions françaises face aux défis du budget 2025. (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

La France traverse une crise budgétaire sans précédent. Le Premier ministre a annoncé qu'il démissionnera si l'Assemblée ne vote pas le budget 2025, alors que le gouvernement a renoncé à utiliser l'article 49.3 de la Constitution pour forcer son adoption.

Aucune majorité ne se dessine à l'Assemblée nationale, et le déficit public ne devrait pas diminuer cette année.

Les chiffres illustrent l'ampleur de la dérive financière. Le déficit public devrait atteindre 5,4 % cette année, tandis que la dette publique grimpe à 113 % du PIB. Ces données sont loin des objectifs que l'Europe fixe à 3 % pour le déficit et 60 % pour la dette.

L'impasse parlementaire

Après trois jours de débats intenses, l'Assemblée nationale continue d'examiner le volet « recettes » du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Les objectifs de réduction du déficit à 17,5 milliards d'euros et d'économies de sept milliards s'éloignent. Le gouvernement prévoyait d'augmenter les recettes de 5,1 milliards d'euros, mais les députés n'ont finalement pas adopté cette hausse.

Les députés ont rejeté la proposition gouvernementale de gel du barème de la CSG. Angélique Ranc du Rassemblement national a dénoncé « une hausse déguisée pour les retraités modestes et les travailleurs précaires ».

Sandrine Runel du Parti socialiste a qualifié la mesure d'« une attaque directe au pouvoir d'achat des Françaises et des Français ».

L'Europe observe avec inquiétude

Les institutions européennes et les partenaires de la France réagissent avec stupéfaction face aux votes populistes sur le budget à l'Assemblée nationale et à la faiblesse du gouvernement. La « suspension » de la réforme des retraites illustre cette fragilité.

Toutefois, la France ne constitue pas une priorité immédiate sur l'agenda européen. Un diplomate a déclaré à Libération que la réalité rattrapera le pays « mais pas avant cinq ans », résumant la situation par l'expression : « Jusqu'ici, tout va bien. »

Le débat sur l'État-providence

La crise budgétaire ouvre une discussion sur les dérives de l'État-providence français. Dans Le Monde, Dominique Seux note que « [...] des tiroirs s'ouvrent et des langues se délient enfin pour protester contre les dérives de l'État-nounou à la française ». Il questionne la création d'un nouveau congé de naissance quand les caisses sont vides, ou l'accès à la santé gratuite pour des retraités américains installés en France.

Édouard Philippe, candidat déclaré pour 2027, propose de réduire de 50 milliards d'euros les aides aux entreprises pour alléger les impôts.

Les retraites représentent à elles seules près de la moitié des dépenses sociales nationales, un fait que le journaliste juge nécessaire de ne plus dissimuler.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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