Mykhailo Podolyak, proche conseiller de Volodymyr Zelensky, livre une évaluation optimiste des récents échanges diplomatiques. L'ancien journaliste de 53 ans, figure centrale du camp présidentiel ukrainien, estime que Donald Trump a désormais saisi la véritable nature des intentions russes concernant la paix.
D'après Le Parisien, Podolyak affirme que "Trump a compris que la Russie ne veut pas la paix". Cette analyse intervient après la rencontre du lundi 18 août à Washington entre Trump et Zelensky, qui s'est tenue en présence de sept dirigeants européens selon Ouest-France.
Conditions ukrainiennes pour les négociations
Zelensky pose des conditions strictes avant tout éventuel sommet avec Vladimir Poutine. Selon France Info, le président ukrainien exige d'abord la mise en place d'un cadre de garanties de sécurité occidentales avant d'envisager une rencontre directe avec son homologue russe.
Les négociations sur ces garanties de sécurité devraient s'étaler sur une période de sept à dix jours d'après les sources gouvernementales. JD Vance, candidat républicain à la vice-présidence, signale selon 20 Minutes que les États-Unis attendent un leadership européen renforcé sur ces questions de sécurité ukrainienne.
Escalade militaire russe
La Russie a lancé une attaque massive le 21 août avec 574 drones et 40 missiles, provoquant deux morts et 22 blessés selon Ouest-France. Cette escalation militaire intervient paradoxalement au moment où les discussions diplomatiques s'intensifient autour d'une possible rencontre au sommet.
Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, pose selon Ouest-France des conditions contradictoires : il questionne la légitimité de Zelensky tout en rejetant catégoriquement le déploiement de troupes européennes en Ukraine.
Défis diplomatiques pour les rencontres
Les lieux potentiels pour une éventuelle rencontre incluent la Suisse, l'Autriche, la Turquie et la Hongrie avec diverses contraintes diplomatiques selon France Info. Le mandat d'arręt de la Cour pénale internationale contre Poutine complique considérablement la sélection des sites, nécessitant des arrangements d'immunité spécifiques.
Podolyak s'appuie sur son expérience de négociateur lors des pourparlers avortés d'Istanbul en 2022, juste après l'invasion russe. Son évaluation actuelle suggère une évolution dans la compréhension américaine des véritables intentions de Moscou concernant les négociations de paix.
Sources utilisées : "Le Parisien", "Ouest-France", "France Info", "20 Minutes" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.