L'Assemblée vote la hausse de la CSG sur le capital : +2,8 milliards €

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Des députés participent à une session consacrée au budget de la sécurité sociale française (PLFSS) pour 2026, à l'Assemblée nationale, à Paris, le 5 novembre 2025 Thibaud MORITZ

L'Assemblée nationale a adopté mercredi soir une hausse de la Contribution sociale généralisée (CSG) sur les revenus du capital. Le vote, porté par un amendement du député socialiste Jérôme Guedj, a recueilli 168 voix pour et 140 contre. La mesure doit générer 2,8 milliards d'euros de recettes supplémentaires en 2026 et vise à financer la suspension de réformes des retraites.

Le taux de la CSG passe de 9,2 % à 10,6 % pour certains revenus du capital : assurance-vie, dividendes, plans d'épargne salariale, plans d'épargne logement et plus-values immobilières et financières. Le prélèvement forfaitaire unique, aussi appelé « flat tax », augmente ainsi de 30 % à 31,4 %. Les députés Renaissance et MoDem ont voté en faveur du texte, tandis que Les Républicains, le Rassemblement national et Horizons s'y sont opposés.

Dans la męme soirée, l'Assemblée a massivement rejeté une proposition du gouvernement visant à geler le barème de la CSG au lieu de l'indexer sur l'inflation. Le vote a été sans appel : 234 voix contre et seulement 61 pour. Cette mesure gouvernementale aurait permis d'économiser environ 300 millions d'euros en 2026, mais l'opposition de gauche comme de droite l'a jugée injuste.

Vives critiques de l'opposition

La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a appelé à voter l'amendement socialiste pour permettre la poursuite du débat parlementaire. «Ce qui a été voté n'est pas une hausse de la fiscalité alors que nous sommes en première lecture. Ce qui a été voté, c'est la possibilité d'en débattre jusqu'à la fin du processus budgétaire», a-t-elle déclaré lors des débats.

Laurent Wauquiez (LR) a vivement critiqué la mesure : «Vous ne venez pas de décider de taxer le haut patrimoine, vous avez taxé l'assurance-vie, vous avez taxé les PEL». Jean-Philippe Tanguy (RN) a dénoncé «le financement des magouilles entre le Parti socialiste et le gouvernement», estimant que la mesure touchera «l'épargne des classes populaires et moyennes». L'économiste Philippe Crevel, directeur du Cercle de l'épargne, a chiffré l'impact : «Il ne vous restera plus que 68 % de votre gain sur vos placements plutôt que 70 %».

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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