Jane Goodall décède à 91 ans : la révolutionnaire des chimpanzés

upday.com 1 miesiąc temu
La primatologue Jane Goodall observe le comportement d'un chimpanzé lors de ses recherches en Tanzanie (Image symbolique) (Photo by Penelope Breese/Liaison) Getty Images

La primatologue britannique Jane Goodall est décédée mercredi 1er octobre à l'âge de 91 ans. Cette éthologue et anthropologue née à Londres aura révolutionné la connaissance des chimpanzés et transformé l'approche scientifique de l'étude des primates.

Elle demeure reconnue comme la première scientifique à découvrir que les chimpanzés utilisent des outils pour se nourrir. Cette révélation majeure est survenue lors de ses recherches à la réserve de Gombe en Tanzanie, où elle a passé des décennies à observer et étudier ces primates à partir des années 1960.

Une approche controversée

Son parcours scientifique s'est heurté aux conventions académiques de l'époque. « En 1962, cela faisait deux ans que je passais mon temps à observer les chimpanzés. Je me suis rendue à l'université de Cambridge en Angleterre », racontait-elle sur France Culture. « Et ils m'ont dit que je n'aurais pas dû donner des prénoms aux chimpanzés, mais des numéros. »

L'université lui reprochait sa compassion excessive pour ces primates. « Je ne devais pas parler de leur personnalité, de leur esprit, de leurs émotions, parce que tout ça, c'était le propre de l'humain, m'a-t-on dit », expliquait-elle dans cette męme interview. « Mais heureusement, j'ai appris, dès l'enfance d'ailleurs, que tout ça, c'était complètement bidon. Et cela, je l'ai appris auprès de mon chien, Rusty. »

Combat environnemental acharné

Jane Goodall a rapidement élargi son combat à la défense de l'environnement. Elle dénonçait la destruction des habitats naturels des primates et le commerce de viande de brousse. « On tue les mères des chimpanzés pour prendre les petits et puis les envoyer partout dans le monde pour servir d'animaux domestiques ou presque de jouets », déplorait-elle dans un entretien sur France Culture en octobre 2024.

La création du Jane Goodall Institute en 1977 a donné un nouvel élan à son militantisme. Cet organisme vise à promouvoir la recherche et défendre la faune, tout en s'adressant particulièrement aux jeunes générations.

Urgence climatique

Dans ses dernières interventions publiques, elle appelait à une action immédiate face à la crise climatique. « Nous atteignons le point de non-retour en ce qui concerne le changement climatique, la biodiversité, la perte de terres arables », prévenait-elle en octobre 2024 sur France Inter. « Les mots ne suffisent plus, les promesses ne servent à rien. Il faut tenir les promesses et avancer. »

Elle interpellait directement la jeunesse sur France Inter : « Est-ce que vous vous intéressez au traitement des chiens abandonnés ? Est-ce que vous voulez qu'on laisse faire la déforestation ? » Son message restait optimiste : « Il ne faut pas s'occuper du monde, il faut s'occuper de petites choses qui peuvent faire la différence. Petit à petit, pas à pas... »

Sources utilisées : "franceinfo", "France Culture", "France Inter" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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