L'armée israélienne a approuvé mercredi le plan gouvernemental pour prendre le contrôle de la ville de Gaza. Le chef d'état-major Eyal Zamir a tenu une réunion matinale avec plusieurs officiers pour présenter et adopter "le cadre principal du plan opérationnel de l'armée dans la bande de Gaza", conformément aux directives politiques.
Cette décision met fin à deux semaines de tensions publiques entre la direction militaire et le pouvoir politique. Zamir s'opposait initialement au plan validé vendredi concernant cette zone densément peuplée qui échappe encore au contrôle militaire israélien, alors qu'Israël contrôle environ 75% du territoire palestinien après 22 mois de guerre.
Le Premier ministre Benyamin Nétanyahou avait dévoilé la semaine dernière un plan de "prise de contrôle" de la ville de Gaza, sans livrer de calendrier précis sur les opérations concernées. Zamir a également évoqué l'importance de renforcer la préparation des troupes et le recrutement des réservistes.
Opposition militaire croissante
Nommé en mars après le limogeage de son prédécesseur, Zamir avait affirmé qu'il continuerait de s'exprimer "sans crainte" et de façon "professionnelle". Le ministre de la Défense avait rétorqué que le chef d'état-major doit "exécuter avec détermination" les décisions politiques du gouvernement.
D'après Le Monde, 500 officiers, principalement retraités avec quelques réservistes, se sont rassemblés mardi au siège de l'armée pour exiger l'arręt des combats et le retour des otages. L'ancien chef d'état-major Dan Haloutz a déclaré que l'occupation de Gaza n'était "pas nécessaire d'un point de vue militaire" car "le Hamas n'est plus une force, juste des terroristes".
Tensions diplomatiques
Le ministre de la Défense Israel Katz a publiquement critiqué le comportement de Zamir et contesté des promotions militaires, l'accusant de nuire aux intéręts de l'armée. Cette approbation du plan marque un tournant dans les relations entre l'armée et le pouvoir politique israélien concernant la stratégie militaire à Gaza.
Selon Le Monde, le Premier ministre néo-zélandais Christopher Luxon a qualifié la situation à Gaza d'"épouvantable" et affirmé que Nétanyahou "avait perdu la tęte", évoquant une possible reconnaissance de l'État palestinien.
Sources utilisées : "franceinfo", "Le Figaro", "Le Monde" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.