Gaza : 5 journalistes tués par des frappes - Macron condamne

upday.com 2 godzin temu
Un journaliste tient l'appareil photo ensanglanté de la photojournaliste palestinienne Mariam Dagga, tuée dans une frappe israélienne sur l'hôpital Nasser à Khan Yunis. (Image symbolique) (Photo by -/AFP via Getty Images) Getty Images

Des frappes israéliennes ont tué lundi 20 personnes dont cinq journalistes à l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. L'attaque a visé l'un des derniers établissements médicaux partiellement fonctionnels de l'enclave palestinienne. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a qualifié l'incident d'« accident tragique » et annoncé l'ouverture d'une enquęte militaire.

Les cinq journalistes tués collaboraient avec de grands médias internationaux. D'après Le Monde, les victimes travaillaient pour Al Jazeera, Reuters et Associated Press. L'attaque survient dans un contexte où plus de 200 journalistes ont été tués dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, selon Ouest-France.

Emmanuel Macron a condamné l'attaque comme « intolérable » lors d'un entretien téléphonique avec l'émir du Qatar. Selon Franceinfo, cette condamnation française s'inscrit dans un contexte diplomatique plus large visant à faire pression sur Israël concernant le respect du droit humanitaire international.

Séquence d'attaque meurtrière

L'attaque a suivi un schéma particulièrement meurtrier selon La Dépęche. Une première frappe de drone a été suivie d'un bombardement aérien pendant l'évacuation des blessés. Cette tactique de double frappe a considérablement alourdi le bilan humain de l'incident.

Les journalistes locaux dénoncent un ciblage délibéré de leur profession. D'après Franceinfo, les civils palestiniens évitent désormais les journalistes par crainte d'ętre pris pour cible, leur disant « Vous ętes ciblés ». Cette situation illustre le climat de terreur qui règne dans l'enclave assiégée.

Crise de la liberté de presse

L'incident met en lumière une crise majeure de la liberté de presse dans la bande de Gaza. Selon Ouest-France, au moins 46 journalistes ont été tués dans l'exercice de leurs fonctions depuis octobre 2023. Israël maintient des restrictions strictes sur l'accès des médias internationaux au territoire palestinien.

Le Nouvel Observateur souligne que l'hôpital Nasser était l'un des derniers établissements médicaux encore partiellement fonctionnels dans l'enclave. Son ciblage soulève de nouvelles questions sur le respect du droit humanitaire international dans le conflit en cours.

Sources utilisées : "BFMTV", "Ouest-France", "Franceinfo", "Nouvelobs", "Ladepeche", "Lemonde" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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