Seuls 4 rôles sur 10 étaient attribués à des femmes dans la fiction sur les chaînes de la TNT en 2024, selon une étude de l'Adami parue lundi. Cette proportion marque une baisse de 2 points par rapport à 2022, confirmant une tendance préoccupante pour la représentation féminine à l'écran.
La situation s'avère encore plus critique pour les rôles principaux dans les longs métrages, où les femmes ne représentent que 37% des personnages principaux. Sud Ouest rapporte toutefois quelques améliorations, avec une progression de 4 points pour les longs métrages et de 3 points pour les courts métrages par rapport à 2022.
Impact dramatique de l'âge
L'étude révèle une "rupture nette au passage de la quarantaine" qui affecte disproportionnellement les comédiennes. Elles perdent 17 points entre les tranches d'âge 25-39 ans (40% des rôles) et 40-49 ans (23% des rôles), tandis que les comédiens ne perdent que 5 points dans la męme transition.
Cette discrimination par l'âge créée une répartition déséquilibrée : 53% des rôles féminins concernent des femmes de moins de 40 ans, contre 60% des rôles masculins pour des hommes de plus de 40 ans. Les productions audiovisuelles privilégient ainsi massivement la jeunesse féminine face à la maturité masculine.
Causes structurelles du déséquilibre
Le faible nombre de femmes réalisatrices explique en partie cette sous-représentation persistante. Seulement 29% des films français ont été réalisés par des femmes en 2023, selon l'association Collectif 50/50 qui milite pour la parité dans le cinéma.
BFM TV souligne que les disparités s'étendent aux moyens financiers : les films réalisés par des femmes bénéficient en moyenne d'un budget inférieur de 25% à ceux dirigés par des hommes. Cette inégalité budgétaire renforce les obstacles structurels auxquels font face les créatrices dans l'industrie audiovisuelle française.
Sources utilisées : "BFM TV", "Sud Ouest" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.