Course contre la montre : les Européens veulent influencer Trump

upday.com 16 godzin temu
La porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt lors du briefing de presse quotidien concernant la rencontre prévue entre Trump et Poutine (Image symbolique) (Photo by Andrew Harnik/Getty Images) Getty Images

Les dirigeants européens tentent aujourd'hui une ultime intervention diplomatique auprès de Donald Trump par visioconférence. Ils cherchent à l'influencer avant sa rencontre cruciale avec Vladimir Poutine prévue vendredi à Anchorage en Alaska. Cette démarche témoigne de leurs craintes d'ętre exclus des décisions qui affectent directement leur sécurité.

Le chancelier allemand Friedrich Merz a organisé cette réunion virtuelle entre Trump, son vice-président JD Vance, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et les dirigeants français, britannique, italien, polonais et finlandais. D'après les autorités allemandes, les discussions porteront sur les moyens d'exercer une pression sur la Russie et la préparation de possibles négociations de paix.

Course contre la montre diplomatique

Les Européens disposent de moins de 48 heures pour convaincre le président américain. Ils redoutent que le sommet Trump-Poutine ne débouche sur un accord défavorable à l'Ukraine après trois ans et demi de conflit. Zelensky n'a pas été invité au sommet en Alaska, ce qui alimente ces inquiétudes européennes.

Mardi, les dirigeants des pays de l'UE ont insisté sur la nécessité pour les Ukrainiens de pouvoir "décider de leur avenir". Ils jugent que des négociations substantielles ne peuvent se tenir que "dans le contexte d'un cessez-le-feu ou d'une réduction des hostilités".

Prédictions de Trump sur les territoires

Trump a déjà laissé entrevoir ses intentions concernant l'Ukraine. Il prédit qu'il y aura des "échanges de territoires" et se dit "un peu contrarié" que Zelensky exige une autorisation constitutionnelle pour céder des territoires. Les forces russes occupent actuellement environ 20% du territoire ukrainien.

Le président américain est resté vague sur ses attentes vis-à-vis de Vladimir Poutine. Il a dit vouloir "tâter le terrain" et jugé "très respectueux" de la part de son homologue russe de se déplacer en territoire américain.

Pression militaire et diplomatique russe

Sur le terrain, l'armée ukrainienne a reconnu que les troupes russes avaient effectué une percée de plusieurs kilomètres dans un secteur stratégique de la région de Donetsk, au nord-est de Pokrovsk. Cette avancée s'inscrit dans le grignotage de terrain russe observé depuis des mois.

Le président russe multiplie par ailleurs les contacts diplomatiques avec ses plus proches partenaires : Xi Jinping, Narendra Modi, Luiz Inácio Lula da Silva et Kim Jong-un. Cette offensive diplomatique vise à briser son isolement international avant le sommet avec Trump.

Positions irréconciliables

Moscou exige que Kiev lui cède quatre régions partiellement occupées - Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson - en plus de la Crimée annexée en 2014. La Russie réclame également que l'Ukraine renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'Otan.

L'Ukraine rejette catégoriquement ces exigences. Zelensky demande un retrait complet des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales, notamment la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen.

Sources utilisées : "AFP", "Ouest-France", "Sud Ouest", "BFM TV" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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