Un message de paix sans précédent a marqué mercredi soir la Supercoupe de l'UEFA au stade Friuli d'Udine, en Italie. Neuf enfants réfugiés venus d'Afghanistan, d'Irak, du Nigeria, de Palestine et d'Ukraine ont brandi une banderole blanche portant l'inscription "Arrętez de tuer les enfants, arrętez de tuer les civils" en lettres bleues.
Ce geste symbolique s'est déroulé avant le coup d'envoi du match entre le Paris Saint-Germain et Tottenham. L'UEFA a relayé l'image sur X avec ces mots : "Depuis la Supercoupe à Udine, le message est clair et net. Une bannière. Un appel."
Une initiative de la Fondation UEFA
La cérémonie d'avant-match a réuni 91 enfants au total autour des neuf jeunes réfugiés. La Fondation UEFA avait organisé la présence de 22 joueurs mascottes, 20 porteurs du cercle central et 40 autres enfants défavorisés ou malades issus de quartiers pauvres d'Udine.
Tous ont salué les équipes ensemble avant d'assister au match. Cette initiative marque une première pour l'UEFA, qui n'autorise habituellement pas les clubs à afficher des messages politiques.
Deux enfants palestiniens remettent les médailles
Deux jeunes réfugiés palestiniens ont remis les médailles aux joueurs à l'issue du match, aux côtés du président de l'UEFA Aleksander Čeferin. Tana, 12 ans, une Palestinienne en mauvaise santé, a été transférée à Milan pour recevoir des soins indisponibles à Gaza depuis le début de la guerre.
Mohamed, 9 ans, porte les séquelles d'un raid aérien qui l'a grièvement blessé. Leur présence donne un visage humain au message de paix porté par l'instance européenne.
Un contexte très particulier
Cette initiative intervient exactement une semaine après la mort de Suleiman al-Obeid, footballeur palestinien surnommé le "Pelé de la Palestine", tué dans les bombardements israéliens à Gaza. L'UEFA lui avait rendu hommage samedi dernier dans un communiqué jugé trop succinct.
Mohamed Salah avait interpellé l'instance sur X : "Pouvez-vous nous dire comment, où et pourquoi est-il mort ?". Son message avait été retweeté près de 400 000 fois, illustrant la pression exercée sur l'UEFA pour une position plus claire.
Sources utilisées : "Le Parisien", "Footmercato" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.
