Attentats du 13 novembre: 10 ans après, les survivants témoignent

upday.com 2 godzin temu
Plaque commémorative en mémoire des victimes des attentats du 13 novembre 2015 près du Bataclan. (Image symbolique) (Photo by MAGALI COHEN/Hans Lucas/AFP via Getty Images) Getty Images

Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015 qui ont fait 132 morts à Paris, les survivants et les familles de victimes se préparent aux commémorations. Le trauma reste omniprésent pour ceux qui ont vécu cette nuit d'horreur, tandis que le quartier porte encore les cicatrices invisibles de la tragédie.

"J'ai tout vu. Un massacre"

Marie, rescapée du Bataclan, se souvient avec précision de chaque détail. Marie s'est cachée pendant deux heures et demie dans une pièce de quatre mètres carrés avec une trentaine de personnes et a assisté au massacre. « J'ai tout vu. Un massacre », raconte-t-elle à La Tribune. À 21h41, elle photographiait le groupe Eagles of Death Metal sur scène. Quatre minutes plus tard, elle voyait les corps tomber sous les balles. Aujourd'hui âgée de 45 ans, elle affirme avoir retrouvé une vie normale, tout en reconnaissant que le trauma est permanent : « On ne s'en remet jamais, mais ça paraît loin dix ans après. »

Un quartier marqué à jamais

Dans le 11e arrondissement, les habitants qui vivent face au Bataclan portent également un fardeau invisible. Anita, résidente depuis près de 32 ans, a vu ses filles traumatisées par les événements. L'une d'entre elles refuse de revenir dans le quartier depuis la réouverture de la salle. « Quelque chose a été détruit ici », confie-t-elle à BFMTV, évoquant l'odeur des bougies d'hommage qu'elle associe désormais à celle d'un cimetière. Les commerces du boulevard Voltaire ont changé de nom, témoignant d'une tentative de renouveau dans un quartier transformé.

Dix ans de combat contre le chagrin

Philippe Duperron, dont le fils Thomas est mort au Bataclan à 30 ans, préside depuis dix ans l'association de victimes 13onze15, Fraternité et Vérité. « Avec sa maman, nous avons appris à dominer le chagrin et la colère pour ne pas sombrer », explique-t-il à Sud Ouest. Le père endeuillé souligne l'importance des commémorations pour la mémoire collective et appelle à une extension du délai pour que les victimes puissent se déclarer officiellement. Le procès de Salah Abdeslam, seul survivant des commandos terroristes, a représenté un tournant pour beaucoup de victimes dans leur processus de reconstruction.

Les commémorations à venir

Paris organise des cérémonies officielles du 12 novembre au 7 décembre, incluant des expositions, des dépôts de gerbes aux plaques commémoratives et un « village de la fraternité ».

La menace terroriste demeure une préoccupation, męme si la France n'a pas connu d'attaque de cette ampleur depuis l'attentat de Nice le 14 juillet 2016. Entre 2017 et 2024, trois survivants se sont suicidés, rappelant la profondeur des blessures psychologiques laissées par cette nuit tragique.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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