Sur la place Maïdan à Kiev, le vent agite les drapeaux au-dessus des portraits plastifiés des soldats tombés au front. Des bouquets fanés, serrés par des rubans bleu et jaune, reposent au pied des plaques commémoratives.
Vladyslav, 29 ans, aide-soignant de la 12e brigade "Azov", avance en boitant, la jambe raide, séquelle d'une blessure de guerre. Le jeune homme originaire de Zaporijjia dirige son regard vers les visages figés des morts.
Citation révélatrice d'un vétéran
"On ne reprendra pas tout, certains territoires resteront perdus… il faudra bien trouver un compromis", concède-t-il devant ce mémorial improvisé.
Cette déclaration illustre un changement d'opinion publique ukrainienne documenté par plusieurs sondages. Selon Le Figaro, le soutien pour la guerre "jusqu'à la victoire" a chuté de 73% en 2022 à seulement 24% aujourd'hui.
Fatigue de guerre généralisée
D'après le parisien, cette fatigue de guerre se répand parmi les Ukrainiens après près de trois ans et demi de conflit dévastateur. Les pertes territoriales, particulièrement dans le Donbass, sont de plus en plus perçues comme potentiellement permanentes.
Sources utilisées : "le parisien", "Le Figaro" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.