Tour de France : Pogacar écrase Vingegaard à Hautacam

upday.com 4 godzin temu

Tadej Pogacar a assommé le Tour de France dès la première étape des Pyrénées jeudi en s'imposant à Hautacam avec plus de deux minutes d'avance sur Jonas Vingegaard. Le champion du monde slovène a repris le maillot jaune avec une marge déjà colossale de 3:31 au classement général.

Vainqueur en solo après avoir attaqué pratiquement au pied de la montée finale, Pogacar a coupé la ligne avec 2:10 d'avance sur un Jonas Vingegaard grimaçant de douleur. Le Slovène de 26 ans a fait preuve d'une suprématie telle qu'il est difficile d'imaginer pourquoi cela changerait dans les jours à venir.

Domination écrasante du champion

« Non le Tour n'est pas fini. On a une avance confortable mais il faut rester calme », a-t-il assuré après avoir dédié sa victoire au jeune Italien Samuele Privitera, décédé la veille après une chute en course lors du Tour du Val d'Aoste. Dans le camp Visma, on ne se faisait déjà plus trop d'illusions quant aux chances de Vingegaard de rivaliser face à une telle puissance de feu.

« Pogacar a montré qu'il était le plus fort », a concédé Grischa Niermann, le directeur sportif des « frelons », qui se sont désagrégés dès le pied de Hautacam après un énorme relais de Tim Wellens. Simon Yates, Matteo Jorgenson et Simon Yates ont disparu en quelques secondes, tous les plans étaient chiffonnés.

Revanche éclatante sur 2022

Vingegaard s'est retrouvé tout seul lorsque Jhonatan Narvaez a lancé Pogacar avec un sprint dont la violence a męme surpris son leader. « Je me suis demandé : mais qu'est-ce qu'il fait ? J'ai suivi le mouvement, me suis dit qu'au pire j'allais exploser. Mais je me sentais bien », a expliqué Pogacar, pas du tout gęné par sa chute de la veille.

Contrairement à l'année dernière, où il avait pulvérisé le record de Marco Pantani dans la montée du Plateau de Beille, le Slovène a cette fois mis 30 secondes de plus pour escalader Hautacam que Bjarne Riis, convaincu de dopage, en 1996. Mais il a dégagé une force irrésistible pendant ses 12 kilomètres au solo pour prendre une revanche éclatante sur 2022 où Vingegaard l'avait humilié dans ces męmes pentes.

Un conte de fée

« J'étais nerveux ce matin au départ, 2022 trottait dans ma tęte. Mais j'étais aussi très motivé et quand j'ai vu que les Visma lâchaient les uns après les autres, je me suis dit que ça pourrait ętre une grande journée pour nous », a raconté le champion du monde. Dans la montée finale, il a rapidement avalé Bruno Armirail, auteur d'une échappée magnifique sur ses terres.

« Je vis un conte de fée depuis deux ans, a développé le Slovène. Je roule avec le maillot arc-en-ciel sur le dos, avec une équipe incroyable, des coéquipiers merveilleux, et cela me donne la force pour aller aussi loin dans la souffrance. Quand ce feu sacré s'éteindra, je vais sans doute décliner mais là je me sens au pic de ma carrière. »

Bataille pour le podium

Si la domination du champion du monde, en route vers un quatrième Tour de France, semble déjà anéantir tout suspense, le match pour la troisième place s'annonce en revanche passionnant. Le podium n'est plus du tout promis à Remco Evenepoel, qui a été distancé dès le col du Soulor et a terminé seulement septième à 3:35 de Pogacar.

Le Belge doit désormais compter avec l'émergence d'une jeune génération emmenée par l'épatant Florian Lipowitz. L'Allemand confirme jour après jour ses podiums à Paris-Nice (2e) et au Dauphiné (3e) et semble désormais ętre la carte-maîtresse de Red-Bull Bora, devant Primoz Roglic.

Révélations françaises prometteuses

Oscar Onley et Tobias Johannessen, celui qui avait fait tomber Pogacar la veille, ont aussi fait forte impression, tout comme Kévin Vauquelin qui a passé avec maestria son premier gros test en haute montagne. « Je commence à mieux appréhender la montagne », a réagi le Français qui a terminé sixième de l'étape devant Evenepoel.

De quoi voir plus loin ? « On verra si je peux jouer le général, il reste encore une semaine et demie avec des cols vraiment durs, a-t-il dit. Mais je franchis plein de paliers, j'en suis très heureux. »

(AFP) Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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