Plus de 3 200 jeunes étrangers en recours - un millier vit à la rue

upday.com 1 miesiąc temu
Manifestation contre l'expulsion de mineurs non accompagnés à Lyon, avec des pancartes réclamant le respect de la présomption de minorité (Image symbolique) (Photo by MATTHIEU DELATY/Hans Lucas/AFP via Getty Images) Getty Images

Plus de 3 200 jeunes étrangers attendent en France de faire reconnaître leur minorité par la justice, selon une enquęte menée par des associations auprès des départements en juin 2025. Parmi eux, près d'un millier vivent à la rue dans des conditions alarmantes.

L'enquęte de la Coordination nationale jeunes exilés en danger (CNJED) révèle que 3 273 mineurs isolés étrangers sont engagés dans ces procédures judiciaires. La répartition montre une forte majorité de garçons avec 2 918 cas (89,15 %) contre 355 filles (10,85 %).

L'enquęte s'appuie sur des questionnaires et entretiens téléphoniques menés auprès de 79 départements. La CNJED dénonce l'absence de données gouvernementales officielles, forçant les associations à mener leurs propres investigations.

Des conditions de vie dramatiques

La répartition des conditions d'hébergement révèle l'ampleur du problème : 1 087 jeunes vivent directement dans la rue, 939 sont hébergés temporairement par la société civile, 170 se trouvent dans des dispositifs d'urgence pour adultes après appel au 115. Les 989 restants bénéficient de dispositifs dédiés aux mineurs non accompagnés.

Pour la plupart de ces jeunes, le passage à la rue durant plusieurs mois reste la norme avant d'accéder à une protection, męme temporaire. Les associations dénoncent cette situation alors qu'une majorité est finalement reconnue par la justice comme des enfants.

Des disparités territoriales importantes

Comme le rapporte Le Monde, le taux de reconnaissance de leur minorité après recours s'élève en moyenne à 60 %, mais avec de fortes disparités départementales allant de 3 % à 100 %. Cette variation souligne les inégalités de traitement selon les territoires.

Les départements ont l'obligation légale de mettre à l'abri les mineurs étrangers non accompagnés, mais dénoncent régulièrement le coût de cette prise en charge.

Appels à la présomption de minorité

Angelo Fiore, responsable du CNJED, insiste sur la nécessité d'action : « Ces jeunes devraient se voir accorder la présomption de minorité et continuer à bénéficier des services de protection le temps que leur recours soit examiné ». Plusieurs instances internationales, dont le Comité des droits de l'enfant de l'ONU et le Défenseur des droits, ont rendu des avis allant dans ce sens.

Sources utilisées : "Le Monde", "Sud Ouest" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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