Le chancelier allemand Friedrich Merz a promis mercredi de faire pression « intensivement » auprès de ses partenaires européens pour l'accord commercial entre l'Union européenne et le Mercosur. Il vise une signature dès vendredi, malgré les appels de Paris et Rome à un report.
Merz s'est engagé devant les députés allemands à mener campagne « ce soir et demain matin » pour l'accord. Il a déclaré : « Je vais continuer à faire campagne ce soir et demain matin pour que la présidente de la Commission européenne (Ursula von der Leyen) et le président du Conseil (Antonio Costa) puissent signer l'accord avec le Mercosur vendredi. » Le chancelier se rendra jeudi à Bruxelles pour un sommet européen.
L'accord avec le Mercosur — qui regroupe l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay — créerait la plus grande zone de libre-échange au monde. L'Allemagne, l'Espagne et les pays scandinaves comptent sur cet accord pour relancer leurs économies face à la concurrence chinoise et aux droits de douane américains.
Opposition franco-italienne
La France et l'Italie réclament un report de l'accord. La position de Rome pourrait męme empęcher la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen de parapher le traité au Brésil. Cette opposition divise l'Union européenne à quelques jours de la signature prévue.
Merz a souligné que « la capacité d'action de l'Union européenne se mesurait également à sa capacité, après 26 ans de négociations, à enfin conclure cet accord commercial et, ce faisant, à faire avancer » d'autres négociations commerciales avec le Mexique et l'Indonésie. Le chancelier a critiqué ceux qui veulent « chipoter sur les grands accords commerciaux que nous, Européens, souhaitons conclure avec les grandes zones économiques mondiales ».
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).





