Le Premier ministre François Bayrou a annoncé lundi 25 août qu'il sollicitera un vote de confiance des députés le 8 septembre prochain. Cette décision intervient après sa déclaration de politique générale, dans un contexte politique tendu qui pourrait sceller son sort.
Laurent Jacobelli, porte-parole du Rassemblement national, a réagi en estimant qu'Emmanuel Macron "a fait son temps". Cette sortie illustre l'hostilité croissante de l'opposition envers le président de la République.
Opposition unanime contre Bayrou
Tous les grands partis d'opposition ont annoncé qu'ils voteront contre la confiance selon Les Échos. Le RN, La France insoumise, le Parti socialiste, les Écologistes et les Communistes forment un front uni contre le gouvernement.
L'arithmétique parlementaire condamne Bayrou d'après Le Figaro. Avec 330 députés engagés à voter contre face aux 210 de la coalition gouvernementale, le Premier ministre ne dispose pas de la majorité simple requise.
Colère au sein du gouvernement
La décision a été prise en accord avec Emmanuel Macron lors d'une rencontre à Brégançon selon Les Échos. Les ministres n'ont été informés que 30 minutes avant l'annonce publique, provoquant une colère généralisée au sein de l'exécutif.
BFM TV rapporte que les ministres se sentent "trahis" par cette annonce surprise. Certains membres du gouvernement auraient męme déclaré : "Il nous met dans la merde", illustrant l'ampleur du malaise interne.
Rejet populaire massif
Les sondages confirment l'isolement du gouvernement selon 20 Minutes. 72% des Français souhaitent la chute du gouvernement Bayrou, 69% réclament de nouvelles élections législatives et 67% demandent la démission de Macron.
La CFDT a immédiatement annoncé une mobilisation en septembre contre le budget malgré les tentatives de séduction de Bayrou d'après Huffington Post. Cette opposition syndicale s'ajoute aux difficultés politiques du Premier ministre.
Perspectives institutionnelles
Si une dissolution était annoncée le 9 septembre, les élections pourraient se tenir les 4-5 et 11-12 octobre selon Huffington Post. Bayrou devient ainsi le quatrième Premier ministre depuis la réélection de Macron en 2022.
La France fait face à un déficit budgétaire de 44 milliards d'euros dans ce contexte de crise politique. Une procédure de vote de confiance n'a pas échoué depuis 1958, soulignant l'ampleur historique de la situation.
Sources utilisées : "Les Échos", "Le Figaro", "BFM TV", "20 Minutes", "Huffington Post" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.
