Lecornu admet le risque de censure : "On peut chuter à tout moment"

upday.com 16 godzin temu
Un bâtiment gouvernemental français symbolise l'instabilité politique évoquée par le Premier ministre. (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a reconnu samedi la fragilité de sa position politique. Il a décrit la situation actuelle comme « [c'est] une course d'endurance très incertaine où on peut chuter à n'importe quel moment ». Ces propos, tenus dans des interviews qu'il a données au Parisien et à La Tribune Dimanche, interviennent alors que l'examen du budget à l'Assemblée nationale se poursuit dans un climat tendu.

Le chef du gouvernement se montre lucide face au risque de censure. « Si nos oppositions veulent censurer, elles censureront [...] », a-t-il confié à La Tribune Dimanche. Il a poursuivi : « [...] Cela peut dérailler dix fois. Mais si ceux qui veulent vraiment que cela fonctionne pour le pays jouent le jeu, on va y arriver. »

Une stratégie du compromis

Lecornu a annoncé au Parisien sa volonté d'adopter une approche pragmatique : « À la fin, ce sera un budget de transition. Sans majorité absolue, je suis pręt à accepter une stratégie des petits pas. » Cette déclaration illustre les difficultés du gouvernement à faire adopter ses textes sans majorité absolue à l'Assemblée.

Les débats budgétaires ont déjà produit des votes surprenants. Les députés ont adopté la transformation de l'impôt sur la fortune immobilière en un impôt sur la « fortune improductive ». Cette mesure a réuni une coalition inhabituelle : le Parti socialiste, le MoDem et le Rassemblement national, tandis que Renaissance et la droite s'y sont opposés.

Pas d'accord global avec le PS

Le Premier ministre a catégoriquement démenti tout pacte avec les socialistes. « Il n'y a pas de deal et il n'y en aura pas jusqu'au bout [...] », a-t-il martelé au Parisien. Il a ajouté que « Le PS, qui ne souhaite pas jouer à la politique du pire, peut désormais défendre des avancées concrètes auprès de nos concitoyens ».

L'examen du budget se poursuivra jusqu'à mi-décembre au moins, sauf si une motion de censure aboutit avant. Le texte passera de l'Assemblée nationale au Sénat, puis reviendra devant les députés après une commission mixte paritaire.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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