L'État français met fin à l'exploitation du terminal méthanier flottant du Havre le 8 mai 2026. Cette décision a été officialisée mercredi par un décret publié au Journal officiel, confirmant ainsi le démantèlement annoncé fin novembre par TotalEnergies et actant une décision judiciaire qui scelle le sort d'un projet contesté.
Le terminal flottant, baptisé Cape Ann et équipé d'installations de regazéification, avait été ancré en octobre 2023 dans le port du Havre. Le décret précise : «A compter du 8 mai 2026, il est mis fin au maintien en exploitation du terminal méthanier flottant».
Un projet né de la crise énergétique
L'État avait décidé en 2022 d'installer ce terminal pour sécuriser l'approvisionnement français en gaz naturel liquéfié. Cette initiative répondait aux craintes de pénuries énergétiques en Europe, dans le contexte de la guerre en Ukraine et de la quasi-interruption des livraisons de gaz russe par gazoducs terrestres. L'autorisation avait été accordée par décret en avril 2023.
Le projet a fait l'objet de multiples recours juridiques déposés par des associations de défense de l'environnement, qui ont finalement obtenu gain de cause. Le tribunal administratif de Rouen a rendu une décision le 16 octobre qui a accéléré la fermeture.
TotalEnergies acte l'inutilité du terminal
L'entreprise avait annoncé le 25 novembre son intention de «démobiliser son terminal méthanier flottant (FSRU) du Havre». TotalEnergies a justifié cette décision en expliquant que le terminal «n'est plus aujourd'hui nécessaire, comme en témoigne son absence d'utilisation et comme l'a constaté le tribunal administratif de Rouen».
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).







