L'Assemblée nationale a adopté jeudi une résolution du Rassemblement National (RN) dénonçant l'accord franco-algérien de 1968 sur l'immigration. Les députés ont voté le texte par 185 voix contre 184, soit une seule voix d'écart. Les Républicains (LR) et Horizons ont soutenu le RN, permettant cette victoire symbolique.
Le ministre de l'Intérieur Sébastien Lecornu a déclaré qu'il «respecte» ce vote, tout en appelant à «renégocier» le texte signé il y a près de soixante ans. Il a toutefois rappelé que «la politique étrangère de la France n'est pas faite par des résolutions au Parlement».
Marine Le Pen a célébré ce vote: «C'est une journée qu'on peut qualifier d'historique pour le RN».
Faure défend l'accord
Le premier secrétaire du Parti Socialiste Olivier Faure a affirmé vendredi sur RMC-BFMTV que cet accord avait «encore du sens». Il a plaidé pour ne pas le changer et chercher «au contraire à entretenir une relation que j'espère apaisée avec l'Algérie». Selon lui, «on ne répare pas forcément l'histoire en deux ans, en trois ans ou męme en 50 ans».
La gauche critique les absences
La gauche a vivement critiqué l'absence de députés macronistes lors du vote. Olivier Faure a pointé du doigt sur X: «Ils étaient où les macronistes? Gabriel Attal absent!» Mathilde Panot (LFI) a dénoncé «une alliance indigne» et un texte «raciste» adopté «grâce à l'absence des macronistes». Marine Tondelier (EELV) a écrit sur X: «J'ai la nausée et j'ai honte du message que notre pays envoie à tous•tes nos compatriotes d'origine algérienne».
L'accord de 1968 accorde aux Algériens un régime préférentiel pour l'entrée, le séjour et le travail en France. Il leur permet notamment d'obtenir un titre de séjour de dix ans après trois ans de présence, contre cinq ans pour les autres nationalités.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).









