Harcèlement scolaire : 600 poursuites pour 37 % de jeunes victimes

upday.com 7 godzin temu
Affiche de prévention contre le harcèlement scolaire dans un établissement français (Image symbolique) (Photo by Nicolas Guyonnet / Hans Lucas via AFP) (Photo by NICOLAS GUYONNET/Hans Lucas/AFP via Getty Images) Getty Images

Entre 2022 et fin 2024, environ 600 poursuites pénales ont été engagées pour des cas de harcèlement scolaire en France, a annoncé lundi le ministre de l'Éducation nationale Édouard Geffray sur TF1. «Fin 2024, on avait eu plus de 600 poursuites engagées (...) et plus de 4200 mesures pénales alternatives», a-t-il précisé, quatre jours avant la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire.

Plusieurs centaines d'élèves identifiés comme auteurs de harcèlement ont également été exclus de leur établissement d'origine depuis la rentrée 2023/2024. Cette mesure vise à éviter que les victimes ne soient contraintes de changer d'école. Les mesures pénales alternatives permettent «une sanction proportionnée et rapide», selon l'entourage du ministre. «Ça peut ętre par exemple des interdictions de fréquentation de certains lieux ou de certaines personnes», a expliqué Geffray, précisant qu'il peut s'agir «simplement des rappels à l'ordre» avec un système «qui permet aussi de s'adapter à l'âge des mineurs».

Un problème massif révélé par les études

Une étude de l'association e-Enfance publiée fin octobre révèle l'ampleur du phénomène: 37% des jeunes seraient victimes de harcèlement ou cyberharcèlement. Les chiffres grimpent à 40% au lycée et 35% à l'école primaire. Dans 71% des cas, le harcèlement se produit au sein męme des établissements scolaires, dans 17% lors d'activités périscolaires. Les motifs invoqués sont la jalousie (24%), les différences physiques (20%) ou l'apparence (16%).

Le gouvernement a fait de cette question une priorité après le suicide de Lindsay, 13 ans, dans le Pas-de-Calais au printemps dernier. La loi Balanant de 2022 prévoit des peines pouvant aller jusqu'à trois ans de prison et 45.000 euros d'amende pour les auteurs de harcèlement, męme sans incapacité totale de travail constatée chez la victime.

«Aujourd'hui on a une réponse, y compris pénale qui est extręmement forte», a souligné le ministre. «Il faut prévenir, il faut en parler en famille, il faut détecter, il faut témoigner quand on voit des événements», a-t-il ajouté, insistant sur l'importance de la prévention aux côtés des sanctions.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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