Les boutiques de déguisements connaissent une affluence exceptionnelle à l'approche d'Halloween. Chez Le Caméléon, rue Maurice Fonvieille à Toulouse, les employés doivent filtrer les entrées dans l'espace d'une dizaine de mètres carrés. «Le magasin est petit, on est obligés de filtrer les entrées face à l'affluence», explique un employé du commerce spécialisé.
Cette année, les tendances surprennent les professionnels du secteur. Les costumes de prisonniers et de policiers caracolent en tęte des ventes, avec un engouement particulier pour les badges, brassards de police et pistolets factices. Thibaud, le gérant de la boutique, constate ce phénomène inattendu : «Beaucoup de prisonniers et de policiers. Avec un gros débit sur les badges, les brassards de police, les pistolets...» Les classiques sorcières et vampires restent toutefois populaires.
Un rendez-vous commercial crucial
Pour les commerçants, octobre représente le mois le plus important de l'année. «Octobre est le mois le plus important», confirme Thibaud. Malgré un contexte économique difficile, les consommateurs maintiennent leurs dépenses pour la fęte. La cliente Océane témoigne : «Ça ne me dérange pas de dépenser mon argent pour cette fęte. Je le fais tous les ans avec des amis, le déguisement est obligatoire, et j'essaie de toujours innover.»
L'adoption d'Halloween en France, importée il y a plus de 30 ans, continue de progresser. Selon une étude menée en 2022 par l'ObSoCo pour Confiseurs de France, plus de 6 Français sur 10 célèbrent désormais cette fęte. La participation atteint 76% chez les jeunes adultes de 18 à 24 ans. Aux États-Unis, l'ObSoCo rapporte des dépenses de «11 milliards de dollars, soit environ 100 dollars par foyer».
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).








