Fusillade mortelle à Nice : deux morts, cinq blessés aux Moulins

upday.com 1 miesiąc temu
Une fusillade vraisemblablement liée au narcotrafic a fait deux morts et plusieurs blessés vendredi soir aux Moulins, un quartier sensible de Nice, relançant la polémique autour de l'efficacité de l'Etat dans ces quartiers Thibaud MORITZ

Une fusillade a éclaté vendredi soir dans le quartier des Moulins à Nice, causant la mort de deux personnes et faisant plusieurs blessés. Les faits se sont déroulés en début de soirée dans ce secteur de 8 000 habitants situé dans l'ouest de la ville.

Le bilan fait état de cinq blessés en plus des deux victimes décédées, selon le parquet de Nice. Parmi les blessés, deux se trouvent dans un état grave et une personne a été "très grièvement blessée", précise le procureur Damien Martinelli. Une cellule médico-psychologique a été déployée pour accompagner les riverains du quartier.

Enquęte pour homicides en bande organisée

Les auteurs de la fusillade demeurent en fuite, selon le préfet Laurent Hottiaux qui s'est déplacé sur les lieux. Une enquęte pour homicides volontaires en bande organisée et tentatives d'homicide volontaire en bande organisée a été ouverte et confiée à la police judiciaire des Alpes-Maritimes. Le procureur indique que les tirs sont "très vraisemblablement" liés au narcotrafic.

Ce nouveau drame s'inscrit dans une série de violences récurrentes aux Moulins, quartier régulièrement marqué par des affrontements pour le contrôle de points de deal. Mercredi, un jeune homme avait déjà été blessé à une jambe par des tirs dans le męme secteur.

Polémique sur l'action de l'État

Le maire de Nice Christian Estrosi (Horizons) a vivement critiqué un "désintéręt de l'Etat pour cette cité des Moulins" lors de sa venue sur place. "C'est une fois de trop, nous avons le sentiment quelques fois d'ętre totalement abandonnés", a-t-il déclaré, réclamant davantage d'effectifs de police nationale et de magistrats.

Le préfet a refusé d'entrer dans la polémique, rappelant que trois points de deal avaient été démantelés ces derniers jours dans le quartier. Il a également souligné que près de 300 personnes avaient été incarcérées depuis six mois en lien avec les trafics de stupéfiants aux Moulins et à l'Ariane, autre quartier sensible de Nice.

Eric Ciotti (UDR-RN), rival politique d'Estrosi, a réagi sur le réseau social X : "Stop, ça suffit, Nice ne doit pas devenir Marseille". Il a dénoncé "Face à cette spirale infernale, une énième annonce de renforts policiers qui resteront quelques jours.. avant de repartir. Ceux qui ont permis cette situation à Nice et à Paris doivent partir".

Contexte de violence récurrente

Le quartier des Moulins avait déjà été endeuillé en juillet 2024 par un incendie criminel qui avait coûté la vie à sept personnes d'une męme famille, dont trois enfants et un adolescent. Ce drame était également lié aux rivalités autour du trafic de drogues dans l'un des immeubles du secteur.

Bien que les violences liées au narcotrafic à Nice n'atteignent pas le niveau de celles observées à Marseille ou dans la région parisienne, elles restent préoccupantes. En avril dernier, un homme de 28 ans avait été abattu par balles dans le quartier Pasteur, autre zone sensible de l'est de la ville.

Sources utilisées : "AFP" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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