COP30 à Belém : Lula appelle à abandonner les fossiles, l'objectif 1,5°C menacé

upday.com 3 godzin temu
Le président brésilien Lula (centre) avec le Premier ministre britannique Keir Starmer (gauche) et le prince William au sommet d'ouverture de la COP30 à Belem au Brésil le 6 novembre 2025 Mauro PIMENTEL

Le sommet climatique de la COP30 à Belem, au Brésil, se poursuit ce vendredi après une journée d'ouverture marquée par des discussions franches sur l'échec à limiter le réchauffement climatique. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a appelé à une «feuille de route» pour «surmonter la dépendance aux combustibles fossiles», lançant un signal fort avant deux semaines de négociations intenses de l'ONU.

Dans un entretien accordé mardi à plusieurs agences de presse dont l'AFP, Lula avait précisé : «Nous voulons également proposer une voie pour réduire l'utilisation des combustibles fossiles». Il avait toutefois admis : «Ce n'est pas facile». Une source diplomatique brésilienne a confirmé jeudi que les mots du président visent à «pousser politiquement», mais qu'un consensus entre les 200 pays participants sur une réduction formelle des fossiles reste improbable.

Le Premier ministre d'Antigua-et-Barbuda, Gaston Browne, a dénoncé avec virulence «les grands pollueurs (qui) continuent de détruire délibérément nos environnements marins et terrestres avec leurs gaz fossiles toxiques». Le président français Emmanuel Macron a quant à lui appelé chaque pays à «élaborer sa stratégie pour éliminer progressivement les combustibles fossiles».

Proposition sur le méthane

La Première ministre de la Barbade, Mia Mottley, a proposé un "frein d'urgence" sur les fuites de méthane. Elle a présenté cette mesure comme une solution collaborative : «Ce serait gagnant-gagnant car cela parle le langage d'amour du secteur pétrogazier tout en parlant le langage d'amour de ceux d'entre nous qui veulent sauver la planète».

Le sommet révèle des contradictions : le Brésil a récemment lancé une exploration pétrolière au large de l'Amazonie. L'absence de leaders de grands pays pollueurs, notamment les États-Unis, amplifie le sentiment de crise. L'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C fixé par l'Accord de Paris il y a dix ans sera probablement dépassé, bien qu'une limite de 2°C reste jugée atteignable.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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