Le musée du Louvre risque une fermeture totale ou partielle ce lundi en raison d'une grève de son personnel. Les salariés protestent contre la dégradation de leurs conditions de travail et la détérioration de l'accueil du public. Cette mobilisation intervient à l'approche des fętes de Noël et fait suite au cambriolage du 19 octobre qui a révélé de graves dysfonctionnements au sein du plus visité des musées au monde.
Les syndicats CGT, CFDT et SUD ont appelé les salariés à voter pour une grève reconductible. Dans leur préavis de grève envoyé le 8 décembre à la ministre de la Culture Rachida Dati, ils dénoncent : «Visiter le Louvre est devenu un véritable parcours du combattant». Une assemblée générale est prévue à 9h00, empęchant une ouverture normale du musée. Christian Galani de la CGT, syndicat majoritaire au Louvre, anticipe une forte mobilisation : «On se prépare lundi à une mobilisation puissante. On aura beaucoup plus de grévistes que d'habitude».
La réponse du gouvernement
La ministre de la Culture Rachida Dati a rencontré les syndicats et s'est engagée à annuler la réduction de 5,7 millions d'euros des subventions publiques prévue pour 2026. Le Louvre reçoit actuellement 98,2 millions d'euros de l'État. Mais la CGT déplore «aucune autre avancée significative» au-delà de cet engagement. La CFDT décrit les discussions comme menées «façon intelligente et apaisée». Valérie Baud, déléguée CFDT, a déclaré à l'AFP la semaine dernière : «Pas d'annonce tonitruante, pas de colère, chacun comprend les deux parties».
Une mission de réorganisation lancée
Rachida Dati a confié vendredi à Philippe Jost, haut fonctionnaire chargé du chantier de reconstruction de Notre-Dame, une mission pour «réorganiser en profondeur le musée». Cette mission doit durer janvier et février, avec des premières recommandations attendues fin février 2026. La ministre a déclaré : «Des mesures indispensables sont à prendre, bien au-delà de la sûreté et de la sécurité». La CFDT a réagi en soulignant que «toute réflexion sur l'avenir du Louvre ne saurait se limiter à une approche technico-organisationnelle». Le syndicat a demandé à connaître le «périmètre exact» de cette mission.
Des auditions au Sénat
Les sénateurs poursuivront leurs recherches de réponses sur les dysfonctionnements du musée. La commission culture du Sénat auditionnera mardi l'ancien président du Louvre Jean-Luc Martinez, qui a dirigé l'institution de 2013 à 2021, puis mercredi l'actuelle présidente Laurence des Cars, en poste depuis fin 2021. Les parlementaires veulent comprendre pourquoi deux audits alarmants reçus pendant le mandat de Martinez ont été peu suivis d'effets. La direction actuelle n'aurait découvert ces audits qu'après le cambriolage d'octobre.
Le cambriolage révélateur
Un commando a dérobé huit joyaux de la Couronne le 19 octobre au Louvre. Ces pièces sont toujours introuvables. Ce cambriolage a mis en lumière les problèmes organisationnels du musée, notamment liés au manque de personnel. Une enquęte administrative a été lancée suite à cet incident qui a plongé l'institution dans la tourmente.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).





