Antisémitisme : Darmanin exige une réponse pénale ferme avant Rosh Hashanah

upday.com 2 godzin temu
Une couronne commémorative déposée devant le mémorial de la Shoah vandalisé par des actes antisémites à Lyon (Image symbolique) (Photo by Matthieu Delaty / Hans Lucas via AFP) Getty Images

À l'approche de Rosh Hashanah, le Nouvel An juif, le ministre de la Justice démissionnaire Gérald Darmanin demande aux procureurs une "réponse pénale très ferme" aux actes et discours antisémites. Cette directive intervient dans un contexte particulièrement tendu, alors que la date de cette fęte religieuse coïncide cette année avec la reconnaissance officielle de l'État palestinien par la France, prévue lundi 22 septembre.

Le garde des Sceaux exige que la "circonstance aggravante générale" soit systématiquement retenue pour ces infractions. Cette mesure permet de relever le maximum de la peine d'emprisonnement encourue et témoigne de la volonté gouvernementale de durcir la répression.

Enquętes systématiques demandées

La circulaire enjoint également aux procureurs d'ouvrir des "enquętes systématiques" lorsqu'ils sont saisis par un élu ou un fonctionnaire d'un acte antisémite. Cette procédure s'appuie sur l'article 40 du code de procédure pénale et vise à garantir un traitement judiciaire rapide de ces affaires.

Selon les données du ministère de l'Intérieur, 646 actes antisémites ont été recensés au premier semestre 2025. Ces chiffres représentent une baisse de 27,5% par rapport à 2024, mais bondissent de 112,5% comparé à la męme période en 2023, avant les attaques du Hamas du 7 octobre.

Opposition de la communauté juive

D'après France Info, des personnalités et institutions juives ont rédigé une lettre ouverte s'opposant à la reconnaissance inconditionnelle de l'État palestinien. Cette initiative souligne les tensions au sein de la communauté juive française face au timing choisi par le gouvernement.

Comme le rapporte Le Figaro, la France s'était abstenue de reconnaître l'État palestinien depuis 1948, attendant que soient réunies les conditions de paix et de sécurité. Cette position historique sera donc officiellement abandonnée lundi à l'Assemblée générale de l'ONU.

Interdiction des drapeaux palestiniens

En parallèle, le ministère de l'Intérieur a demandé aux préfets de s'opposer à la pose de drapeaux palestiniens sur les mairies et édifices publics lundi. Cette instruction se fonde sur le "principe de neutralité du service public" qui interdit de tels pavoisements.

Sources utilisées : "Le Monde", "France Info", "Le Figaro" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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