Les dirigeants de l'Union européenne sont sous pression pour décider d'utiliser des dizaines de milliards d'euros d'avoirs russes gelés afin de financer l'Ukraine. Cette décision est jugée «décisive» pour «la capacité de l'Europe à agir», selon un diplomate européen, alors que le soutien financier américain à l'Ukraine s'est arręté.
L'Ukraine a besoin d'un financement estimé à 137 milliards d'euros au cours des deux prochaines années. L'UE se prépare à financer les deux tiers de ces besoins, soit 90 milliards d'euros, sous forme d'un «pręt de réparation». La Belgique héberge la majorité des avoirs russes gelés : 210 milliards d'euros sont contrôlés par Euroclear, une institution financière basée à Bruxelles.
Le sommet de jeudi à Bruxelles
Un sommet européen débutera jeudi à Bruxelles pour trancher cette question cruciale. Les Européens sont désormais les principaux contributeurs financiers de l'Ukraine depuis l'arręt de l'aide américaine. Le Canada et la Norvège devraient contribuer au financement des besoins restants.
Le projet consiste à proposer un pręt qui ne serait remboursé par l'Ukraine que si la Russie verse des réparations. Dans le cas contraire, les sanctions et l'immobilisation des avoirs persisteraient. Cette option permettrait de ne pas faire peser de coûts sur les contribuables européens.
La Belgique freine des quatre fers
La Belgique hésite à approuver l'utilisation de ces avoirs, craignant des conséquences négatives disproportionnées pour ses propres intéręts. Elle exige des garanties maximales, notamment une protection contre d'éventuelles représailles russes visant ses intéręts en Russie. Un haut responsable européen a qualifié ces demandes de «disproportionnées».
Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie de l'UE, a reconnu lundi les difficultés actuelles : «Nous n'y sommes pas encore, et c'est de plus en plus difficile». Elle a toutefois affirmé que les dirigeants européens resteraient au sommet jusqu'à ce qu'une décision soit prise. Antonio Costa, le président du Conseil européen, a promis un résultat concret.
Le contexte des sanctions
Les 27 États membres de l'UE ont prolongé vendredi les sanctions contre la Russie, garantissant l'immobilisation des avoirs jusqu'à la fin de l'agression russe contre l'Ukraine. Cette décision supprime l'exigence de renouvellement tous les six mois, qui était auparavant vulnérable à un veto hongrois.
Un responsable européen de haut niveau a souligné la position de l'Europe après cette décision : «ce qui est à elle, est à elle, et à personne d'autre». D'autres options de financement, comme un emprunt de l'UE, se heurtent à une forte résistance de l'Allemagne et à une opposition totale de la Hongrie, qui nécessiterait une approbation unanime.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).




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